Le jeune corse qui électrise les scènes parisiennes et rêve de grand écran.

Le jeune corse qui électrise les scènes parisiennes et rêve de grand écran.

Antoine Leandri, le jeune entrepreneur corse qui conjugue musique, événementiel et ambition artistique

Du DJ set à la production d’événements à 600 000 euros, en passant par la création d’entreprise, Antoine Leandri, 21 ans, a su transformer ses passions en projets concrets. Originaire de Corse et aujourd’hui installé à Paris, il poursuit ses études à l’IESEG School of Management tout en construisant une trajectoire singulière, entre rigueur, créativité et ambition. À travers ses expériences en tant qu’étudiant, DJ, organisateur d’événements et entrepreneur, il incarne une jeunesse dynamique qui ne se fixe aucune limite.

Un parcours étudiant rythmé par l’initiative
Arrivé à Paris à 18 ans, Antoine s’immerge rapidement dans la vie associative de son école. Il commence par une association photo-vidéo qui lui permet de développer ses compétences artistiques. Cette première expérience lui ouvre l’esprit : il comprend qu’il est possible de lancer des projets, même jeune, à son échelle, et que l’environnement de son école favorise cette dynamique. Il rejoint ensuite le Bureau des Étudiants (BDE), une étape décisive.

Au-delà du cliché festif, cette expérience lui apprend la gestion de budget, le management d’équipe et la logistique événementielle. Sans encadrement strict, il apprend à faire seul, à prendre des initiatives, à tester, à se tromper et à progresser.

Plein Soleil : du mix à l’entreprise
Sa passion pour la musique le pousse à mixer, d’abord pour le plaisir, puis lors de soirées étudiantes et d’événements privés. Avec son meilleur ami, il décide de professionnaliser cette activité : ils fondent ensemble Plein Soleil / Pleine Lune, une agence de production artistique. Leur mission : concevoir des expériences musicales et visuelles sur mesure.

Ils gèrent le son, les visuels, les DJ sets, les collaborations avec d’autres artistes (saxophonistes, photographes, etc.) et le matériel technique. Ce projet devient rapidement un terrain d’apprentissage entrepreneurial, avec tout ce que cela implique : création de statuts, gestion juridique, comptabilité, logistique, gestion des contrats et des équipes.

Une montée en puissance dans l’événementiel
En parallèle, Antoine est repéré par l’agence Kubyk Events et collabore sur l’organisation de SUPRA, une soirée étudiante de grande ampleur à Paris, réunissant près de 1900 personnes. Ce projet renforce son expertise. Mais c’est surtout lors du Week-End d’intégration de l’IESEG, qu’il prend la pleine mesure de ses responsabilités : 1800 participants, 600 000 € de budget à gérer, 3 jours d’événement non-stop.

Chef de production, il coordonne les prestataires, le staff, les artistes, la sécurité, les transports, les repas, les animations. Un défi logistique immense, qui l’oblige à gérer des imprévus, à rester calme sous pression, à déléguer efficacement. Il découvre l’importance de l’organisation personnelle, du travail en équipe, et de la rigueur dans le suivi budgétaire.

Ce type d’événement m’a appris à réagir vite, à garder la tête froide et à structurer mon temps. C’est aussi une école de la vie, où tu dois choisir tes priorités et renoncer à certaines choses pour en réussir d’autres.

Entre racines corses et visions globales
Antoine reste profondément attaché à ses origines corses. S’il ne revendique pas d’influence directe, il admet que grandir sur l’île, dans un environnement proche et familier, lui a donné un cadre rassurant et un sens fort des relations humaines.

Partir à Paris, seul à 18 ans, a été un choc formateur : “Ça m’a obligé à m’adapter, à penser par moi-même, à me construire.” Cette capacité à faire face à l’inconnu, à évoluer dans des milieux très différents, il l’attribue en partie à cette dualité entre racines insulaires et ouverture au monde.

L’inspiration, entre French Touch et cinéma
Antoine est un passionné curieux. Il s’inspire de nombreux créateurs, notamment de la scène French Touch des années 90 : Daft Punk, Cassius, DJ Mehdi… Des artistes qui ont su suivre leur propre voie, faire du contre-courant une force, et imposer une esthétique.

Il écoute beaucoup de podcasts, regarde des vidéos, se nourrit en permanence de contenus inspirants. Mais s’il a aujourd’hui trouvé un équilibre entre entrepreneuriat et musique, c’est vers le cinéma qu’il veut désormais se tourner.

Son objectif : intégrer l’industrie, travailler dans la production, mettre en œuvre sa sensibilité artistique et son expérience de terrain. Il envisage un futur dans les maisons de production, peut-être même en lançant ses propres projets.

Faire des films, produire, raconter des histoires. C’est là où j’ai envie d’aller.

« Si l’on devait garder une phrase de cette interview, ce serait : Ce que j’ai appris dans tous ces projets, c’est qu’on peut faire les choses bien, même jeune, même sans expérience. Il suffit de s’organiser, de croire en son idée, et de savoir s’entourer. »

Back to blog